Avania

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Avania

Chapitre premier
Ère de paix

Avania banda son arc et tira. La flèche se planta dans le coeur de l’Orc qui poussa un ultime hurlement de douleur. Satisfaite du tir parfait, elle se dirigea vers la bête. Du sang coulait de la blessure de cette dernière, reflétant son âme noir. La jeune fille retira la flèche et la remit dans son carroie. Elle promena son regard couleur sang sur le champ de bataille. Elle venait de tuer le dernier monstre. Elle semblait être la dernière survivante de la bataille. Partout jonchaient des corps humains et Orcs. La jeune fille marchait entre les cadavres avec une grande méfiance. Les champs de bataille étaient de bonnes places pour les ruses... La main crispée sur le pommeau de sa dague, elle était prête a tout.

-Avania! cria une voix.

La jeune fille se retourna vivement, ses cheveux d’ébènes suivant ses mouvements, et plaqua la lame de sa dague sur le cou de la pauvre personne qui avait eu le malheur de se trouver là. Elle baissa graduellement son arme en reconnaissant les cheveux bruns bouclés et les yeux émeraudes de son frère aîné. Elle lui lança un regard meurtrier, se retourna et continua son chemin.

-Avania! Attend! lui cria le jeune homme. Avania arrête de faire ta tête de cochon!

-Vous êtes peut-être un roi mais je ne fais pas partie de votre peuple. Je n’ai aucun ordre a recevoir de vous!

Sur ce, Avania avança plus rapidement. Son frère courut la dépassée et la tint fermement par les épaules.

-Si tu savais comment j’ai eu peur pour toi! s’exclama le roi en la regardant droit dans les yeux.

La jeune fille se défit de l’emprise de son frère. Elle le fixa de ses yeux d’émeraude et s’inclina.

-Désolée mais je dois y aller... mon Roi

Elle insista sur le dernier mot de sa phrase. Le souverain poussa un profond soupir.

-Ania... Je sais que tu n’es pas d’accord avec le choix de Père... Mais arrête de réagir ainsi!

Folle de rage, Avania se retourna.

-Alors ce cher roi n’est pas d’accord avec la décision de notre père? Quel dommage. Au contraire je croyais que le grand Vann, aimé de tous, allais être fou de joie. Moi, si j’était reine, J’aurais fait changer les Choses! Regarde autour de toi. C’EST VRAIMENT ÇA QUE TU VEUX!!!

Sur ce, après s’être inclinée ironiquement, la jeune fille tourna les talons, lança une bille bleue par terre qui éclata et créa un vortex dans lequel elle se faufila.

-Ania! ATTEND! Cria Vann.

Il essaya de rattraper sa soeur mais le vortex ce referma.

Chapitre second
Retour au foyer

Avania entra dans une petite maison. Elle était fait de bois et était dans une plaine calme, loin de la ville. La porte d’entrée donnait directement sur une petite cuisine. Un feu brûlait dans l’âtre au fond de la pièce. Une porte en bois de bouleau m un petit salon, d’ou une femme sortie pour se précipiter sur elle et la prit dans ses bras, l’air soulagée.

-Ania! Les dieux soient loués, tu vas bien ! dit-elle en relâchant la jeune fille.
-Ça va, j’ai rien... dit Avania en un souffle.

Un demi-sourire se forma sur son visage.

-Je ne t’ai jamais vu si énervée, Kara, se moqua-t-elle.

La femme sourit à son tour. Ses yeux bleus azures étaient strié de rouge. Elle devait avoir pleuré. Quand à ses cheveux autrefois blonds comme les blés, ils étaient parsemé de petites mèches virant au gris et allaient en tout sens. Avania était-elle partie depuis si longtemps?

-Les Orcs sont des bêtes sanguinaires. Tu ne trouves pas que c’est normale qu’elle se soit inquiétée? demanda alors une voix.

La jeune fille de 15 ans porta son regard à l’embrasure de la porte. Alex, un jeune homme fort qui avait vécu dix-sept beaux étés, s’y tenait. Il était le frère adoptif d’Avania et la chérissait comme sa vraie soeur. Il avait les mêmes cheveux blonds et yeux bleus que sa mère. Il s’approcha.

-Une autre bataille est-elle prévue? demanda-t-il après l’avoir, à son tour, serrer dans ses bras.

-Malheureusement, oui. À Amevon...

Je crois qu’il est temps de vous parlez du continent de Nerilha. Au Nord se trouve la forêt Mawen. Une unique ville, d’après ce que l’on connait, s’y trouve; Kenera. Au milieu du continent ce trouve Enere, la ville ou loge le roi. Autour de cette ville, de nombreux villages vivent en paix dont Voyerna situé tout près de Enere, la ou vit Avania. Puis a l’extrême Sud se trouve Amevon. C’est une ville étrange. Peu de gens s’y rendre. Plus à l’Ouest, l’Île de Bjor habite trois cité ou vivent Orcs, Vampires et démons de toutes sorte.
[/font]Roi a déduit que c’était là ou se rendait les armées vampires. Ajouta la jeune fille.

Ignorant l’air horrifié de Kara, Ania déclara qu’elle avait besoin de se nettoyer un peu et sortit de la maison pour se rendre à l‘étang qui se retrouvait à environ une lieue de là. Nettoyant le sang sécher sur son bras gauche, elle n’entendit pas Alex s’approcher d’elle.

-Tu comptes en vouloir longtemps à ton frère ? C’est pas sa faute si les traditions veulent que ce soit le plus garçon qui dirige le pays.

Avania soupira. Oui elle en voudrait toujours à sa véritable famille. Ses parents l’avaient abandonnée lors de sa jeunesse, redoutant les yeux rouges et la peau horriblement pâle de la fillette. Son frère qui était alors âgé de 6 ans n’avait rien dit pour garder sa sœur près de lui. Quand il retrouva la retrouva enfin pendant une bataille qui avait fait d’elle une combattante hors pair et la seule fille de l’armée, son père était justement mourrant. Au lieu de daigner hésiter entre son fils et sa fille, il choisis aussitôt le premier … qui se contenta d’accepter sans parler d’Ania, faisant mine d’avoir oublié son existence. Mais au lieu de répondre ce qu’elle avait sur le cœur, la jeune princesse se contenta de frotter plus fort les saletés sur sa peau ivoire. Décidant d’abandonner cette conversation, Alex enchaîna alors sur un autre sujet.

-À Amevon, je compte te suivre.

Laissant tomber le linge qu’elle utilisait dans l’eau, Avania se retourna vivement vers son frère adoptif.

-Non !, s’exclama-t-elle avec horreur. Je t’y interdit !
-Oh que oui, je vais y aller. Laisser ma pauvre petite sœur sans défense, c’est quelque chose que je n’accepte pas !
-Imbécile, t’es sur de mourir ! Et Kara On va la laisser seule comme ça ??
-Je l’ai déjà avertie de mes projets. dit le jeune homme avec un air quelque peu triste, toutefois.

Se levant pour toiser Alex, Ania croisa les bras sur son torse avec un air de défi du genre « Essaye de participer à la guerre et t’auras de mes nouvelles ». Le jeune homme ne pu s’empêcher de sourire et s’approcha de sa jeune amie pour la prendre par les épaules.

-Si toi tu es capable de te battre … avec une carrure comme la tienne … -Ne me regarde pas comme ça, c’est vrai que t’es aussi mince qu’une feuille ! - Je suis sur que moi je me débrouillerai. Et pendant que tu était partie, je me suis beaucoup entraîné.

Il lâcha Avania et s’éloigna un peu vers le sentier en terre qui menait en direction opposée de la petite maison. D’un signe de main, il l’invita à le suivre, chose qu’elle fit après une bref hésitation.