Le nouveau Fugitif...

Je tiens à préciser que j'ai crée l'histoire avec Meliin Spencer pour les intimes ! xD

Personnage Histoire :


Tae Oyama :
Descriptions :
Adolescente – 16 ans - Lycéenne
Seule, plus de famille. Elle se débrouille seule depuis un an. C’est-à-dire, depuis la mort de son père. Elle n’a jamais connu sa mère, morte l’hors de sa naissance.
Japonaise d’origine.
Caractère : Sympathique – Généreuse – Débrouillarde – Courageuse – Prudente – Indépendante. Nerveuse – Orgueilleuse – Susceptible.


Kazuma :
Descriptions :
Homme – 19 ans – Néko
Recherché. Seul. Selon lui, il n’a jamais eut de famille. Japonais.
Caractère : - Arrogant – Amusant – Sur de soit – Courage – Téméraire – Charmeur – Lunatique – Impulsif – Impatient.


Yachiro Oda, Surnommé XX
Descriptions :
Homme – 25 ans - Tueur
Un Traqueur. Il est engagé par un organisme de Scientifique. Il tue les expériences qui ont mal tournées.
Caractère : Sadique – Sans pitié – Très intelligent – Sombre – Froid – Distant – Cruel. Maniaque – Obsédé – Ingénieur – Fort – Téméraire – Indépendant.


Expérience n* 66
Descriptions :
Femme – Âge inconnu – Apparence 23 ans.
Machine à tuer. Création de l’association Scientifique de la SCC
Obéit aux ordres d’Oda.
Caractère : Indéfini – Sanguinaire – Sans émotion…

Un nouveau fugitif…
Une nouvelle fugitive…

Introduction :

« Reste tranquille »… Murmura la voix à son oreille.

L’adolescente, prise au piège de nouveau de ses bras, obéit sur le champ. Elle sentit la poigne de l’homme se resserrer anormalement sur ses épaules. Sans un bruit, ils attendèrent enlacer que leurs poursuivants perdre leur trace. La jeune sentait la peur lui monter à la gorge. Elle ne souhaitait pas risquer sa vie, une seconde fois. La jeune femme devait maintenant l’écouter ou sinon son existence ne tiendrait plus qu’à un fil.

Chapitre 1 : Un meurtrier en liberté

Click !

« … Un nouveau meurtre s’est produit vers 23h, dans les environs de Kyoto. Nous ne connaissons pas la raison de cet homicide volontaire, mais nous possédons une brève description de l’assassin. Un homme dans la vingtaine, ayant des oreilles de chat… »

Click !

Tae déposa la télécommande sur la table. L’adolescente de 16 ans passa une main dans ses courts cheveux brunâtres. La jeune soupira tout en se relevant rapidement. En s’adressant à elle-même, elle marmonna :
« Ahhh… Ils savent vraiment plus quoi inventer aux nouvelles du soir. »
La brunette se dirigea lentement vers la cuisine. Elle ouvrit le réfrigérateur et en sorti une boisson froide. Elle lança un bref regard vers l’horloge située en plein milieu de la pièce. Cela indiquait 24h ou plutôt Minuit. Tae devrait penser à se mettre au lit bientôt, mais le sommeil, elle le trouvait difficilement dernièrement. Ses pensées se viraient toujours vers son défunt père et cela la brouillait énormément. L’adolescente se réveillait sans cesse en sueur et n’arrivait plus à se détendre. Alors, tous les soirs, la lycéenne se couchait seulement aux petites heures du matin. Tout ça, depuis la mort de son géniteur, il y a 1 an. Imaginez vivre toute seule, alors que vous n’aviez que 15 ans et maintenant que 16. Bien sûr, elle eut l’idée de se tourner vers la famille, mais celle-ci lui semblait tellement inconnue. Tae ne connaissait pas celle de son paternel et encore moins de sa mère, morte à sa naissance. La vie était pour elle un défi maintenant, car apprendre à vivre sans adulte à ses côtés n’était pas une simple affaire. Sortie de ses rêveries, elle perçut le son du téléphone. L’adolescente se demandait qui pourrait bien appeler à une heure si tardive.
« Bonsoir ?... » Répondit-elle calmement.
« Yo Chérie ! C’est moi Hiro ! »
«Ah, c’est toi.. » Rétorqua froidement la jeune.
C’était son petit ami.
« J’voulais savoir si demain, tu venais toujours chez moi pour… Tu vois ce que je veux dire ? » Dit-il avec une voix remplie de sous-entendus.
Cela choqua fortement Tae ! Dernièrement, elle avait appris une nouvelle plutôt pénible au propos de son supposé petit ami.
« Hum, ma réponse est non, Salaud ! » Lança-t-elle.
« Qu’est-ce qui te prends ma belle ? » Répliqua subitement Hiro.
« Je ne suis pas ta belle, espèce de pervers ! N’essaie pas de croire que je ne suis pas au courant pour toi et Minami ! Alors, tes sorties, tu peux te les mettre ou je pense ! » Cracha-elle durement avant de raccrocher l’appareil.
Elle put entendre un petit « mais…», sauf que cela lui était égal, elle ne souhaitait pas entendre une excuse de sa part. Pour elle, voilà une bonne façon d’avoir pu se débarrasser de cet infidèle de petit ami ! Alors, Tae enfila le premier châle qui lui tomba sous la main et se couvrit d’une veste simple, noire. L’adolescente prit ses clés sur le comptoir et quitta son domicile. Il était plutôt déconseillé d’aller faire une promenade nocturne dans les rues de Kyoto en ces temps, mais Tae s’en préoccupait pas vraiment. Tout ce que la brunette désirait faire, c’était se changer les idées. Tant pis, si elle croiserait un tueur ou autre maniaque. Ces derniers temps, la jeune trouvait que sa vie n’avait plus aucun but précis à part d’essayer de subsister, donc la mort ne l’effrayait plus… Après quelques minutes de marche, Tae se retrouva hors de la route centrale. La brise était douce et cela calmait l’esprit torturé de l’adolescente. Elle huma l’air frais. Une bonne marche avait toujours un effet de calment sur la jeune femme. Tae déambula dans les petites allées, sans trop se soucier du temps présent et de l’heure qui se trouvait à être. Alors qu’elle venait de tourner sur une petite ruelle, la brunette se fit frapper de plein fouet. Tae avait fermé les yeux l’hors de l’impact et s’attendait à se retrouver au sol. Cependant, cela n’arriva point. L’adolescente ouvrit précipitamment les yeux et remarqua qu’elle se retrouvait dans les bras d’un homme. Cela lui prit quelques secondes avant de réaliser sa position et elle le repoussa sauvagement en criant :
« Lâchez-moi ! »
Cependant, l’homme ne bougea pas. Tae essayait de distinguer son visage, mais il faisait beaucoup trop sombre pour voir quoi que ce soit. Cependant, l’adolescente crue entrevoir un sourire s’afficher sur les lèvres de cet homme. La jeune tenta de se déprendre, mais il gardait une poigne de fer sur elle.
« Je vous ai dit : Lâchez-moi ! Si vous ne le faites pas, je cris ! » Lâcha-t-elle sur un ton désinvolte. Tae s’attendait au moins à une réaction de cet arrogant. Depuis, qu’il l’avait frappé, il ne lui avait adressé aucune attention et restait planté là, au milieu du trottoir à la tenir dans ses bras, satisfait. Finalement, il se décida à parler.
« Hum. Tu pourras mettre utile, fillette. » Affirma-il soudainement avec une voix remplie de malice. Tae ne comprenait plus rien. Fillette ? Non, mais ? Pour qu’il se prenait celui là ! Il ne voulait pas la relâcher et bien l’adolescente allait faire en sorte que cela se produise.
« Fillette ! Non, mais tu m’as bien regardé, Idiot ! » Largua-t-elle d’un ton sec. Aucune réaction de la part de son interlocuteur. Elle renchérit.
«Tu l’auras voulu ! À L’AIIIIDDDEEE ! QUELQU’UNN, À MOII ! »
Alors, qu’elle se débattait violemment. L’homme posa sa main sur sa bouche, l’empêchant de produire tout son. Le visage de Tae changea précipitamment. Elle fût dégoutée et tenta d’articuler la moindre des choses.
« Huumm…Mmmm…Emmm… » Réussit-t-elle à dire ?
« Mouais, c’est ça, fillette. Bon, je pense qu’il est temps de filer d’ici ! » Affirma-t-il en regardant derrière lui. Tae réussi à lancer un regard derrière l’homme à son tour. Trois policiers étaient à la poursuite de celui-ci et tenait trois chiens enragés en laisse. Un avis traversa l’esprit de l’adolescente. Elle se figea. C’était lui qui avait commis les meurtres ? Elle posa ses yeux de couleurs marbres sur le visage de l’homme. Elle releva le regard. Les oreilles de chat ? Non, cela ne pouvait pas être vrai ! Tae faisait un cauchemar et vite elle devait se réveiller. La brunette sursauta quand l’homme se releva et se mit à courir. Assurément, Tae se trouvait toujours contre lui.

Tout en accélérant le rythme, l’homme bafouilla entre ses dents.
« Ce que je peux détester les cabots ! »
Tae ne comprit pas subitement le propos qu’il venait de discourir. Elle regarda derechef derrière la carrure de l’homme-chat et comprit enfin les dits de celui-ci. Les trois chiens étaient présentement libres à leur poursuite. La musculature des animaux était assez effrayante. Leurs dents acérées qui sortaient de leur gueule énorme semblaient prêtes à déchiqueter ses proies. Sans oublier la bave qui dégoulinait le long leur orifice. Tae affichait désormais une expression horrifiée et sentait que son existence sur cette planète allait bientôt s’achever. L’adolescente ferma les yeux. Deux choix s’offrait à elle : L’un était que l’homme qui la tenait captive dans ses bras la tue tout au tard ou encore qu’elle finisse en pâté pour chiens furibonds ! Les deux options ne l’enchantaient guère, mais c’était à quoi son sort était réservé. Abandonnant ses questionnements, la voix de l’homme retenti.
« Hé Ho ! Je crois que ce n’est pas vraiment le moment de faire une petite sieste ! »
Tae ouvrit brusquement les yeux.
« Je sais ! Ce n’est pas ce que je fais non plus ! » Riposta la jeune.
« Alors, ça serait préférable que tu gardes les yeux ouverts ! Ce n’est pas ma première idée de te traîner avec moi, fillette ! » Dit-il.
L’adolescente leva la tête. Il ramenait encore la fillette !
« Arrête de m’appeler comme ça ! CHATON ! » Rétorqua-t-elle, fière d’elle-même.
Cependant, le ‘’ chaton ‘’ ne l’écoutait déjà plus, trop concentré dans sa fuite. Tae fit la moue tout en s’accrochant un peu plus à lui, car il venait de prendre de la vitesse. Pour une sorte de créature, il courait plutôt vite, car il chassa rapidement les trois chiens et tourna un coin.
« Voilà, la porte de sortie pour ce pétrin. » Hurla-t-il.
En effet, lorsque Tae tourna légèrement la tête, ils s’infiltrèrent dans une vieille demeure abandonnée. Les murs tombaient presque en ruine et le toit était pratiquement tout ouvert. Cependant, cela laissait entrevoir une très belle vue, les étoiles. Tae se sentit frapper le sol. Tout en jurant, elle se massa délicatement la partie endolorie qui était son postérieur. L’adolescente leva son regard et demanda méchamment :
« Tu ne pourrais pas faire plus attention ? »
L’homme leva ses prunelles pour les plonger dans les siennes, en faisait le signe du silence.
« Chuuuttt. »
Entendant la voix forte des agents dehors, l’adolescente se tu. Cependant, elle profita de ce moment de silence pour détailler son kidnappeur. Les astres, prenant le rôle pour lumière, illuminaient maintenant la figure de l’homme-chat. En fait, il ressemblait en tout à un humain normal. Ses cheveux d’un brun incroyablement foncé qui faisait ressorti sa peau blême et les traits durs de son visage, ses prunelles couleurs avoine. Ses vêtements décontractés laissaient voir sa fine carrure. C’était ce qu’elle disait, on aurait dit un humain, excepté ses deux oreilles de chat qui se casait de chaque côté de son crâne

Tae trouvait qu’il ne semblait en rien à un tueur, mais l’apparence était parfois bien trompeuse. Puis, la jeune sentit l'atmosphère se détendre. Elle prêta oreille à son environnement et les voix des officiers semblaient maintenant à des mètres, loin d’eux. Tae soupira de bonheur. Elle était toujours en vie, du moins pour le moment. Oubliant presque la présence de l’homme-chat, l’adolescente s’adossa au mur le plus proche et ferma ses yeux. Elle percevait enfin la fatigue envahir son corps frêle et maigre. Cela faisait bien longtemps que la jeune n’avait pas ressenti un essoufflement aussi fort. Les stress intenses n’étaient pas très bons pour son organisme, pensa-t-elle, alors. Or, Tae sentit des doigts glacés se poser sur bras droit. Ne réagissant pas, la jeune entendit la faible voix de l’homme à sa droite.
«Hey, tu es vivante ? » Disait-il.
La jeune ouvrit lentement les yeux et répliqua doucement.
« Qu’est-ce que tu crois, idiot ? »
« Que t’ai-je dit a propos des petits sommes ? » Retourna-t-il, toujours la voix basse comme si de peur qu’ils se fassent repérer de nouveau.
« Je peux bien me reposer après ce que tu m’as fait subir ! Que comptes-tu faire de moi ? » Sollicita la jeune femme. Le même sourire aperçu dernièrement refit surface sur le visage de son interlocuteur.
« Tu es un otage. » Répliqua-t-il calmement.
Avec le peu de force qu’il lui restait, Tae se redressa d’un geste rapide.
« QUOI ? » Beugla-t-elle, sous l’effet de la surprise et de l’horreur.
« Bon sang ! Arrête de crier comme ça ! Tu vas nous faire localiser » Dit-il surpris et choqué.
La jeune se rendossa contre la pierre froide et soupira d’exaspération. Qu’avait-elle fait pour mériter tout ce cirque ? Comment sa situation pouvait-elle devenir plus lamentable à présent ? Tae aurait mieux fait d’effacer ces derniers raisonnements, car, subitement, il se mit à pleuvoir. Découragée plus que jamais, l’adolescente envoya un regard vers le kidnappeur. Elle expliqua faiblement.
« Tu ne tireras rien de bon avec moi comme otage. Plus personne ne se préoccupe de moi…»
« Qu’est-ce que tu racontes, dit l’homme. Tu dois bien avoir de la famille pour … »
« Non. Ils sont tous morts.» Coupa-t-elle.
« Alors, tu as des amis, non ? » Demanda l’homme.
« Non. En fait, je croyais en avoir…» Répliqua la jeune sur le bord des larmes. Justement, une goutte perla sur sa joue. L’adolescente renifla furtivement en essuyant cette intruse sur sa joue. Depuis le décès de son père, plus jamais elle n’avait pleuré et celle-ci ne comprenait pas pourquoi maintenant et devant cet inconnu.
« Tu chiales maintenant ? » Questionna l’homme-chat ne sachant que faire.
« Ne dit pas n’importe quoi, idiot. C’est … la pluie. Oui, la pluie ! » Lança immédiatement l’adolescente, ne voulant pas démontrer signe quelconque de faiblesses devant lui.
« Un peu plus de respect envers ton maître ! » Changea-t-il de sujet.
« Mon maître ? Depuis quand ? Tu es seulement un tueur sans pitié et un preneur d’otage ! » Affirma Tae.
« Hum, pas tueur. J’ai décidé que tu devras faire tout ce que je te demande à partir de maintenant ou sinon je pourrais bien le devenir. » Ricana son nouveau maître…
« Houuu. J’ai peur. » Rétorqua-t-elle d’une voix sarcastique.
« Dorénavant, tu m’appelleras Kazuma-Sama* ! »